La rage
La LBC et la Future viennent d'être bombardées. L'une des LBC (libanaise ou internationale) n'émet plus.
Des relais de téléphone ont aussi été touchés dans le Nord.
Les raffineries de Tripoli également.
Je l'ai appris par un ami au téléphone. Un "pourquoi ?" a dévancé mes pensées. A l'autre bout du fil, il a déclenché une petite colère.
Depuis une semaine, le courage de nos journalistes, qui se rendent dans les régions les plus éloignées et les plus dévastées, nous réconfortait et nous laissait admiratifs. Nous étions épatés par leur ténacité et par leur volonté de faire passer l'information à tout prix.
Je ne peux plus m'empêcher d'enrager. J'enrage. J'enrage. J'enrage.
3 commentaires:
Nous vous suivons aussi de Montréal. J'ai référé votre blogue sur le mien. On demeure en pensée avec vous et je vous lis à tous les jours
Le Liban ne mourra JAMAIS
Longtemps après. J'étais sous le bombardement des antennes, à Adma. Et puis le lendemain, un peu couvert de bandage, au checkpoint du musée. Nous avons dû nous croiser.
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