Encore, encore... et encore ?
A la maison, nous avions retiré les papiers qui servaient à fermer les fenêtres depuis 9 mois (cf. premiers posts de ce blog).
9 mois, ou le temps d'accoucher d'une nouvelle explosion qui n'a pas laissé nos vitres intactes.
Bilan d'hier soir : 1 morte, une douzaine de blessés, une centaine de milliers de désespérés et une poignée de criminels satisfaits.
Toute la journée, j'ai pensé à l'émission d'hier soir, que j'ai suivie par pur hasard, sur l'une des chaînes arabes disponibles dans mon hôtel à Amman. Future International, Al Arabiyya ou Al Jazeera, je ne sais plus. Par l'un de ces miracles de la technologie moderne, la discussion avait lieu entre Tripoli (Liban), Beyrouth, Damas et le Studio (une charmante présentatrice, veste blanche, et un représentant salafiste, barbe et robe grises). Damas ne comprenait pas pourquoi Beyrouth s'évertuait à l'accuser des tous ses maux. Je ne comprenais pas ce que Tripoli faisait dans tout ça (j'ignorais encore la gravité des accrochages du matin). Et le Studio s'emportait contre l'ennemi sioniste et l'impérialisme américain. J'avais presque envie de rire de ce discours surréel et, à l'image, de l'opposition absolue avec le paragon de non-vertu islamiste qui animait l'émission avec sa veste échancrée et ses cheveux (faussement) blonds. Je me demandais qui pouvait bien prendre au sérieux tous ces propos.
J'allais être brutalement bien renseignée quelques heures plus tard. Je l'ai également été toute la journée d'aujourd'hui. La maigre consolation que m'a procurée l'annonce de "l'importation" du groupuscule Fateh-el-Islam a été balayée à 11h30 pm, emportée par la déflagration de Verdun.
Pour autant, la civile que je suis ne saisis pas bien la différence entre un bombardement sioniste (Beyrouth, été 2006) et un attentat islamiste (Beyrouth, printemps 2007).
Sur les fenêtres de ma maison, ils ont exactement le même effet.
9 mois, ou le temps d'accoucher d'une nouvelle explosion qui n'a pas laissé nos vitres intactes.
Bilan d'hier soir : 1 morte, une douzaine de blessés, une centaine de milliers de désespérés et une poignée de criminels satisfaits.
Toute la journée, j'ai pensé à l'émission d'hier soir, que j'ai suivie par pur hasard, sur l'une des chaînes arabes disponibles dans mon hôtel à Amman. Future International, Al Arabiyya ou Al Jazeera, je ne sais plus. Par l'un de ces miracles de la technologie moderne, la discussion avait lieu entre Tripoli (Liban), Beyrouth, Damas et le Studio (une charmante présentatrice, veste blanche, et un représentant salafiste, barbe et robe grises). Damas ne comprenait pas pourquoi Beyrouth s'évertuait à l'accuser des tous ses maux. Je ne comprenais pas ce que Tripoli faisait dans tout ça (j'ignorais encore la gravité des accrochages du matin). Et le Studio s'emportait contre l'ennemi sioniste et l'impérialisme américain. J'avais presque envie de rire de ce discours surréel et, à l'image, de l'opposition absolue avec le paragon de non-vertu islamiste qui animait l'émission avec sa veste échancrée et ses cheveux (faussement) blonds. Je me demandais qui pouvait bien prendre au sérieux tous ces propos.
J'allais être brutalement bien renseignée quelques heures plus tard. Je l'ai également été toute la journée d'aujourd'hui. La maigre consolation que m'a procurée l'annonce de "l'importation" du groupuscule Fateh-el-Islam a été balayée à 11h30 pm, emportée par la déflagration de Verdun.
Pour autant, la civile que je suis ne saisis pas bien la différence entre un bombardement sioniste (Beyrouth, été 2006) et un attentat islamiste (Beyrouth, printemps 2007).
Sur les fenêtres de ma maison, ils ont exactement le même effet.
2 commentaires:
Mauvais Timing de retour au pays.
Les libanais sont islamistes ou croisés/sionistes? Faudrait se décider! MC
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